Témoignage… Ludivine Noirel, présidente et responsable de la recherche chez Bridgeastern

Marjorie Cessac, à Mumbai 30/04/2015 L'AGEFI Hebdo

« En France, j’étais gérante de fonds à la Financière de l’Echiquier, mais j’avais envie de poursuivre ma carrière à l’international. Pendant un an, avec mon mari, nous avons réfléchi à un projet en Asie. Le dynamisme de l’Inde nous a conquis. Ici, on peut créer, développer une activité, on se jette à l’eau, on ne sait pas toujours comment faire, mais on le découvre après coup. Bref, on s’est sentis revivre. J’ai démarré en tant que gérante pour Shanti Gestion, puis je me suis lancée seule en 2008. J’ai proposé mes services à des sociétés de gestion, puis j’ai créé, en 2012, Bridgeastern, une société spécialisée dans le conseil en investissement. Sa mission ? Développer de nouveaux partenariats avec les banques d’investissement indiennes, produire de la recherche stratégique, des analyses de marché pour des groupes étrangers, en partenariat avec des sociétés de conseil, et pour des bureaux d’études indiens. Ces huit années m’ont appris une chose : l’Inde réserve toujours des surprises, bonnes ou mauvaises. Le manque d’infrastructures, la lenteur d’action, la culture du ‘last minute’ chamboulent souvent toute l’organisation que l’on s’échine à mettre en place. Pour s’en sortir, il faut anticiper des plans B pour retomber sur ses pattes et minimiser le stress. J’adore ce pays. Le miracle indien existe : quand on pense que tout est fichu, il y a souvent une solution qui s’offre à vous. Avec trois millions de divinités, les coups de pouce peuvent arriver ! »

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